Bouilles de gargouilles
Créé en juin 2008 (voir juin 2008 dans la catégorie historique) dans le cadre des 80 ans du PLLL, il est chronologiquement le 4ème thème d’exposition identifié comme tel, après Les Belles et Bêtes, Entrez dans la danse et Jardins secrets (que je ne vous ai pas encore présenté car il devrait connaître une refonte totale en 2009).
Selon mon dictionnaire, le mot gargouille est issu de « garg », racine du mot gorge, et « gouille » signifiant gueule en ancien français.
Ainsi mes gargouilles, à l’exception du masque, présentent toutes leurs gueules ouvertes. Elles sont de lointaines cousines de gargouilles, corbeaux ou modillons aperçus, souvent très haut, dans divers édifices.
Mes premier pas aux pastels, ce sont des portraits étranges.
Une technique qui me plaît par sa texture proche de la terre sèche tout en offrant une palette élargie de pigmentations colorées.
Mot inventé en mixant Gargouille et Zodiaque.
Il ne s’agit pas d’un mot inventé : dans le vocabulaire de la danse, les gargouillades sont réellement des pas associant un rond de jambe à un saut.
La danse demeure mon art premier, le cordon ombilical qui me relie au monde. La sculpture restitue un aspect de mon expérience intérieure des chorégraphies de Françoise Chantraine.