Pauline Pézerat

Après la terre rouge, (voir l'article de la semaine dernière) j'ai recommencé mon dessin sur une plaque de terre noire. Elle est plutôt marron foncé lorsqu'elle est crue mais presque noire lors qu'elle est cuite comme vous pouvez le voir sur la photo de sortie du four.

Même procédé : je dessine, je coupe en carrés, je pense bien à numéroter les dos, je cuis une première fois, j'émaille et recuis. Puis je recompose le dessin et le colle enfin sur une plaque de bois.

Un troisième tableau est en préparation sur de la terre blanche. 

Lorsqu'un motif me plait, je le décline sur différents supports. C'est ainsi que les dessins de 2018, sont devenus une page de calendrier et des cartes (pliées avec 3 dessins). (Voir l'article de la semaine dernière).

Puis m'est venue, je ne sais comment, l'idée de le dessiner sur une plaque de terre et de le découper en petits carrés. 

J'ai commencé par la terre rouge. En pensant bien à numéroter les dos de chaque carré...

Lorsqu'il a été cuit une première fois, j'ai émaillé et recuit chaque tesson avant de recomposer l'ensemble pour le coller sur une plaque de bois. 

Éphémère et collective !

Douze mains de stagiaires s'activent autour d'une motte d'argile et le résultat est surprenant. L'objet tourne, chacun peut intervenir sur toutes les faces.

Quelques clichés pour entretenir le souvenir de ce moment et aider à accepter qu'à la fin tout redevient comme avant, une simple motte de terre.